De ma fenêtre

De ma fenêtre
Toulouse, 5 juillet 2014, 21h15

mardi 28 octobre 2014

Sauvage ontologie 27


Le rideau bouge laisse deviner
formes et mouvements hachés
bras hanche un pied dépasse
chaussure de cuir jaune à grelot
l'énervement précède le désir agacé
ballet des innocents maquillage
leurres et carnaval de grimaces
de sourires lèvres pulpeuses
en papier ruminé mâcher n'est rien
le soleil tombe à l'horizon ou la lune
une poussière d'étoiles envahit le décor
nuage irisé dans la lumière en douche
soudain plus rien petit lampion
est-ce un œil est-ce un animal
un enfant caché au fond de la gorge
lance une poignée de confettis
le velours grenat se lève enfin
sur le festin des spectres
longue table dressée dans une rue
chaises hautes chandeliers de pacotille
les plats fument mais il n'y a rien
tout se met à bouger tanguer rouler
pas un spectateur obscurité totale
rangées de sièges repliés
l'être peut faire ripaille
la nuit va commencer
la farandole des moments perdus
des jours à venir des robes envolées
la danse endiablée des regards et des mots
la beauté souple d'une silhouette
à portée de main effleurée
buvait-il un verre de vin italien
rêvant de passer un col plein ciel.

(28 octobre 2014)
Toulouse, 28 octobre 2014, 16h12. ©JJMarimbert


1 commentaire:

  1. La neige a quitté l'hiver

    Il faut laisser les rêves et les cauchemars s'en aller tout seuls,
    Ou bien plonger au dedans
    Le temps d'un oubli,
    D'un désir d'oubli,
    Ou d'un désir tout court,

    Je vais recouvrir tes orteils,
    La couverture a glissé,
    Les petits monstres sont partis,
    Ils ont eu peur de l 'aube.
    Je vais me lever préparer le café.

    Puis je reviendrai arranger les coussins,
    Finalement, je me glisse au chaud,
    Au creux de tes mouvements lents,
    Personne n'a coupé tes mains,
    Tu t'aimes.

    Et je caresse avec toi tes songes,
    Ils ont une douceur de mousse
    Blanche,
    …. La neige a quitté l'hiver,
    Pour t'habiller de tiède.


    RC

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